Sorti il y a un peu plus d’un an, le deuxième compact du groupe jazz-lounge montréalais est plus qu’un prétexte à jouer au crooner. Certes, le chanteur Adam Broughton a le physique de l’emploi: il incarnait même un jeune Frank Sinatra l’année dernière au Cabaret du Casino. Mais ce Styles a le bon goût de se démarquer du sentier lounge, le trio s’attaquant plutôt à ses propres compositions, toutes aussi légères dans leur exécution que divertissantes dans leur intention. Bref, on est loin des martinis bleus et des chapeaux fez en simili peau de léopard. En gardant des effectifs réduits, on évite les écueils des grands orchestres et la redondance qui, souvent, s’y rattache. Panache colporte donc un peu de bonheur avec le bon dosage de clins d’oil et d’originalité. En première partie du Suzie Arioli Swing Band le 4 février au Spectrum.
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Panache
Styles
Panacheland Records, 2001