L’esthétique «barbershop quartet de lutins à Noël sous les tropiques» d’Animal Collective a certes commencé à montrer ses limites. Mais au moment où le groupe est en passe de devenir un nouveau Radiohead – une référence sonore surcopiée -, il fait bon retrouver la version originale, fût-elle en format réduit. Ou surtout parce qu’elle est en format réduit, devrait-on dire: Noah Lennox est le maillon fort de la formule bestiale et le contexte lo-fi de ce quatrième opus solo lui va bien. Gros plan sur les influences électro et hip-hop du monsieur, Tomboy n’induit pas vraiment de moments mémorables, outre l’excellente Last Night at the Jetty, mais renferme quand même un concentré appréciable de sa pop lumineuse caractéristique.
Guide albums
Panda Bear
Tomboy
Paw Tracks, 2011