Sur lovehatetragedy paru en 2002, le quatuor californien abandonnait ses prétentions rock-rap pour se concentrer sur un son plus moderne, orienté vers le bon vieux rock. Se faisant, Papa Roach a découvert son identité musicale, qui n’a rien d’incandescente ni d’extrêmement originale, mais en bout de ligne, ça fait le travail. Les douze morceaux de Getting Away With Murder sont dépouillés, mais dans le style rock alternatif enragé. C’est efficace et accrocheur, d’autant plus que le chanteur Jacoby Shaddix livre ses textes de façon convaincante. De toute évidence, Papa Roach y croit et c’est parfois suffisant pour rendre un album à la première écoute assez banal beaucoup plus attachant et mémorable.
Guide albums
Papa Roach
Getting Away With Murder
Geffen/Universal, 2004