Touchés par la grâce: c’est dans cet état que Patrick Watson et sa bande semblent avoir enregistré le magnifique Wooden Arms. Watson est plus inspiré que jamais. Robbie Kuster rivalise d’inventivité aux percussions. Mention spéciale pour les arrangements méticuleux. Dans Big Bird in a Cage, par exemple, la voix de Katie Moore papillonne autour de celle de Pat Watson pendant qu’à l’alignement de musiciens habituel s’ajoutent Louis-Jean Cormier au banjo et un choeur de voix cuivrées, dont celle de Jace Lasek: impossible de résister. Même Lhasa, dont la sensibilité épouse si bien celle de Watson, est conviée pour une valse. Un groupe en totale maîtrise de son art signe un album délicat qui élève: essentiel.
10 % d’aura nordique
40 % de folk surnaturel et chatoyant
20 % de percussions déglinguées (vélo, arbre, casseroles)
15 % d’arrangements enveloppants de cordes, de banjo et de harpe
15 % de piano pimpant