À la suggestion de George Martin (réalisateur des Beatles), Sir Paul embauchait pour ce 20e album solo le roi des consoles, Nigel Godrich (Radiohead, Beck, Pavement, Travis), qui n’aurait, dit-on, pas ménagé le grand Macca, l’aiguillant hors des sentiers trop familiers et l’amenant à assurer l’essentiel des partitions de guitare, clavier, basse et batterie, entre autres. En résulte une bien honnête synthèse de ce que McCartney fait de mieux, des morceaux pop’n’roll bien construits à l’emblématique martèlement de piano (Fine Line, Promise to You Girl), aux jolies chansons à la guitare sèche évoquant l’album blanc (superbe Jenny Wren). Seul hic: la concentration excessive de ballades sirupeuses qui feront grimacer tous ceux ne lui ayant jamais pardonné The Long and Winding Road.
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Paul McCartney
Chaos and Creation in the Backyard
Capitol/EMI, 2005