Le troisième album homonyme (et neuvième parution, tout médium confondu) de la formation power pop ottavienne (maintenant californienne) Peach Kelli Pop se savoure aisément, avec une dizaine de morceaux composés par Allie Hanlon, entre des références eighties («Princess Castle 1987»), une thématique rock bonbon («Sailor Moon»), un rock bien assumé («Plastic Love», «Nude Beach», «Big Man»), et une power-pop californienne bien dansante («Shampoo», «Bat Wing»). Le beach rock de Peach Kelli Pop agit un brin comme le refus de Hanlon d’être confinée à l’arrière : «Je m’excuse, mais je refuse qu’on me laisse dans le coin et je vais prendre le devant de cette scène, et ce sera grandiose, coloré et à mon image.» Ça tombe bien, car Peach Kelli Pop nous offre des pièces rapidement et efficacement exécutées, rappelant un rock’n’roll teinté de couleurs multiples, joyeux, mais agile et empreint d’une belle nostalgie, et qui promet d’être diablement dansant, en spectacle.
Peach Kelli Pop s’arrête à L’Esco (Montréal), le 18 avril.