Avant de devenir Peaches, Merril Nisker a butiné du folk à l’avant-jazz, en passant par le punk. Canadienne exilée en Allemagne, elle a suivi presque pas à pas le parcours artistique et géographique de son pote et collaborateur Gonzales. À l’aide de son fidèle Roland Groovebox 505, elle a concocté une sorte de hip-hop-électro-punk salace, qui n’est pas sans rappeler les excès de Karen Finley et des Yeastie Girls. Car c’est de sexe que cause Peaches tout au long de ce premier album (de Fuck the Pain Away à Diddle my Skittle). C’est cochon, c’est cru, et si vous n’aimez pas ça, sachez qu’elle n’en a rien à foutre.
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Peaches
The Teaches of Peaches
Kitty-Yo/Fusion III, 0000