La surprise est de taille: la cinquantaine heureuse, la Montréalaise Penny Langvient de nous pondre un petit bijou d’album, sorte de moment de grâce qui vient récompenser une longue et parfois difficile carrière d’auteure-compositrice. Bien campée dans son univers folk, parfois aigre-doux, souvent plein de sagesse mais le blues toujours dans sa mire, voilà que son guitariste de fils Jason refait surface, lui tisse de magnifiques toiles sonores et nous refait le coup de la musique de racines avec un aplomb qu’on ignorait, On en espérait pas tant, et nous voilà comblés. Penny Lang assure chacun de ses mots, la voix éraillée aidant; elle qui est passée maître dans l’art d’écrire une vraie chanson. La consécration. Le 8 mars au Café Campus.
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Penny Lang
Somebody Else
Indépendant, 2000
