Le quintette Pentaèdre offre ici une étonnante version « redux » du Sacre du printemps, qui nous fait presque oublier la version orchestrale par moments, tout en jetant un éclairage plus cru sur les différentes parties constituantes de l’œuvre. L’arrangement du clarinettiste américain Michael Byerly est concentré à moins de 22 minutes et, au milieu des traits du hautbois, de la clarinette, du basson et du cor, c’est la flûtiste Danièle Bourget qui se taille la part du lion, la production rendant par ailleurs fidèlement tous les détails du brio de chacun. La vaste palette de couleurs de l’ensemble colore également les Tableaux d’un exposition, dont l’arrangement du corniste suisse Stéphane Mooser donne la part belle à l’instrument de Louis-Philippe Marsolais. Beau programme.
Guide albums
Pentaèdre
Stravinski, Moussorgski
Atma classique, 2013