Sur papier, rien de très neuf dans l’indie pop orchestral de ce duo de Los Angeles. En pratique non plus, en fait. Ce second opus n’en demeure pas moins un excellent condensé d’ambiances rêveuses, sur mesure pour les fans de la variante Shins/Rogue Wave/Surfer Blood/Band of Horses du genre. À ce jeu, Pepper Rabbit livre une meilleure performance qu’un Freelance Whales, pour qui on s’est (trop) énervé. Banjo trottinant, ukulélés, rythmes déglingués, vents et cuivres sont les ingrédients de base, sur lesquels le chanteur Xander Singh pose des mélodies lancinantes baignées d’écho. Entre quelques moments forts, Beauregard ne laisse pas nécessairement de grandes chansons derrière lui, mais forme une dense et agréable brume nostalgique.
Guide albums
Pepper Rabbit
Beauregard
Kanine, 2011