Premier album homonyme pour ce gagnant de Ma première Place des Arts en 2008, Peter Peter plonge l’auditeur dans une mélancolie indie pop teintée de bleu et de gris par quelques programmations électroniques et ce timbre de voix monotone. Or, si ses jolies compositions de jours de pluie dominent l’album, c’est surtout lorsque Peter Peter y met plus de muscle que ça décolle: la noisy Dring Dring Pow Pow (et son choeur d’enfants), la rapide Laurie (qui évoque Leloup) et Porte-bonheur, une composition lo-fi urgente quoique fort accessible. Au final, la plume inventive et les références anglo-saxonnes (Elliott Smith) de Peter Peter prouvent que la chanson québécoise moderne compte sur un nouveau joueur prometteur.
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Peter Peter
Peter Peter
Audiogram, 2011