La voix de Philémon Cimon polarise. On la trouve plaintive et maniérée, ou singulière et poignante. J’appartiens au deuxième camp, lui trouvant un romantisme empreint d’un lyrisme apaisant. Jadis baptisé Philémon Chante, le mélodiste est habile, aussi capable de petits bijoux pop accessibles (Au cinéma) que de pièces plus intimes d’une beauté à faire brailler (Chanson pour un ami, Je veux de la lumière). Légèrement influencée par le rock indé, la facture folk plus contemporaine de l’album réalisé par Philippe Brault (Pierre Lapointe) est toutefois moins saisissante et originale que la chaleur tropicale de son précédent Les sessions cubaines, mais le talent y est, plaçant Philémon dans le peloton de tête des jeunes compositeurs d’ici.
Guide albums
Philémon Cimon
L'été
Audiogram, 2014