Phoenix
United

Il y a une chose qu’on devrait dire à tous ces groupes qui pigent allègrement leurs influences dans les années 70 et 80: tout n’était pas nécessairement bon à cette époque! Phoenix, ce quartette parisien hypé grâce à ses affiliations avec Air et Philippe Zdar, ne semble pas comprendre que lorsqu’on camoufle si mal ses inspirations musicales (rock américain de ces années de hits radiophoniques jetables), ça finit toujours par tomber à plat. En fait, Funky Squaredance (un triptyque de dix minutes beaucoup plus original que le reste de l’album) est probablement la seule pièce qui vaille vraiment le détour. Et il y a autre chose qu’on devrait dire aux groupes français qui chantent des inepties en anglais: vous pourriez au moins les chanter dans votre langue.