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Photek: Solaris

Photek
Solaris

Science/Astralwerks/Virgin, 2000

Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête du Britannique Rupert Parkes, alias Photek, pour qu’il prenne cette étrange direction? Dès les premières minutes, rien de trop déroutant, mis à part le fait qu’il délaisse le drum’n’bass (présent sur une seule pièce) pour une exploration rythmique moins complexe; là où l’on ne comprend plus rien, c’est lorsque les pièces Mine To Give et Can’t Come Down nous révèlent le penchant insoupçonné de Photek pour une musique deep house avec voix de club laissant notre visage décomposé d’incrédulité. Où sont passées les ambiances sombres et métalliques? Et sa précision chirurgicale? Pas de panique; on retrouve notre calme un peu plus loin avec des morceaux comme Halogen et Lost Blue Heaven, qui annoncent des paysages musicaux plus riches en exploration. Mais tout de même, Photek en laissera plus d’un perplexe.