Sur la pochette d’Eat Shit You Fucking Redneck, Martin Atkins, batteur et fondateur du collectif à géométrie variable Pigface, reconnaît lui-même la difficulté de transposer sur disque l’énergie et la folie qui se dégagent de ses concerts. «J’ai l’impression de devoir transposer une superbe aventure en technicolor avec un feutre rouge et un petit bout de papier», écrit-il. Bien vu. En partie à cause d’une sono déficiente (voir l’inaudible intro parlée du démentiel Genesis P-Orridge), Eat Shit. n’a pas le punch du concert vu aux Foufounes cette année. L’album donne tout de même lieu à quelques beaux moments spontanés (dont Amphetaminemetamphetamine, complètement improvisée) qui sauront rassasier les fans.
Guide albums
Pigface
Eat Shit You Fucking Redneck
Invisible, 1998