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Pink: Missundaztood

Pink
Missundaztood

Arista/BMG, 2001

Dans Don’t Let Me Get Me, l’irrévérencieuse Californienne à la chevelure couleur barbe à papa s’exclame: "Tired of being compared / To damn Britney Spears / She’s so pretty / That just ain’t me", et c’est bien ainsi. Avec son attitude punkinette, Pink s’est toujours permis une honnêteté mal vue chez les vedettes préfabriquées; on comprend facilement l’attachement de ses fans à la chanteuse dont la voix rappelle à parts égales Roxette, Gwen Stefani et Shirley Manson, et dont la mère spirituelle pourrait bien être… Blondie! De facture beaucoup plus pop-rock qu’urbaine – Misery, en compagnie de Steven Tyler, ne serait pas déplacée sur un album d’Aerosmith -, ce deuxième disque continue de cerner un personnage finalement pas si incompris que cela, et sur lequel les fans de musique intelligente – et notre chef de section musique – fantasmeront encore longtemps.