Groupe qui se cherche, Plants and Animals effectue ici un troisième virage stylistique en autant d’albums. Exit la pop karkwatsonesque et le chant haut perché de Parc Avenue (2008), les ballades texturées serties d’effets sonores de La La Land (2010); le ton est ici très rock seventies. Les sonorités sont sèches, étouffées, les guitares mènent le bal et le chant de Warren Spicer reste le plus souvent dans la gorge et le bas registre, pour une humeur générale poing-en-l’air pas vilaine. Les parallèles fréquents avec Neil Young (Control Me), Dylan (excellente pièce-titre) et Lou Reed (Crisis!) donnent un côté parfois pastiche à l’affaire et les compositions du groupe demeurent sinueuses, mais The End of That a un coeur, une âme et une poigne.
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Plants and Animals
The End of That
Secret City, 2012