En fait, Artifakts devait sortir avant Consumed (un des disques technos marquants de l’année) puisqu’il était la conclusion d’une trilogie amorcée en 93 avec Sheet One, puis poursuivie l’année suivante avec Musik. Peu importe, l’architecte sonore irréprochable qu’est le Canadien Richie Hawtin, alias Plastikman, démontre ici que la musique électronique, lorsqu’elle est sculptée avec sobriété et précision, peut être à la fois physique, cérébrale et même spirituelle. Un minimalisme envoûtant. Une expérience d’écoute renversante. Une ouvre durable.
Guide albums
Plastikman
Artifakts
M_nus/Fusion III, 1998