Avec Mon herbier du monde entier, les frères Guillaume et Maxime Chiasson ont bricolé un amalgame garage-punk aux couleurs néo-psyché West Coast plutôt réussi. Ici, le binôme derrière Ponctuation semble s’être particulièrement appliqué au niveau du son, notamment dans le traitement des guitares, fuzzées ou cristallines, et de la batterie, mordante et métronomique. On aurait souhaité pareil effort pour le traitement des voix, peut-être au ton un peu trop «puéril» (notez les guillemets), qui cadrent plus ou moins bien avec l’ensemble; un point de vue tout à fait subjectif ceci dit. Quoi qu’il en soit, les neuf titres que propose la fratrie Chiasson s’écoutent sans peine et on y revient même avec plaisir. Mon herbier du monde entier est probablement l’effort le plus abouti de Ponctuation et une autre preuve de son savoir-faire et de sa compréhension d’une certaine culture rock, avec tous les amalgames qu’elle comprend.
Concerts-lancements à Montréal à la Sala Rossa le 1er mars et au Pantoum à Québec le 2 mars.
