Membre fondateur du collectif expérimental britannique Super Numeri devenu bassiste de Ladytron, Pop Levi parvient, en l’espace de quelques minutes, à ressusciter T-Rex (pièce-titre) et même Led Zeppelin (Mournin’ Light). Disciple de Syd Barrett, le multi-instrumentiste possède ce don de pondre des mélodies qui s’incrustent dans le ciboulot et emprunte largement aux sixties sur ce délicieux délire psyché-glam-folk, plus accessible que les élucubrations de son combo. Résultat d’une décennie d’enregistrements, ce premier maxi en forme de collage sonore frôle parfois le pastiche (on semble vouloir tester la tolérance de l’auditeur avec ces inflexions à la Robert Plant) mais le bonhomme est doué, pas de doute possible. On attend un deuxième maxi et, enfin, un album complet au cours des premiers mois de l’an prochain. Patience.
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Pop Levi
Blue Honey
Counter, 2006