La formation britannique atteint sa pleine maturité sur ce 9e disque qui combine efficacement tous ses excès sur Anesthetize, un morceau de près de 18 minutes qui ne s’étire pas en longueur malgré sa durée. Steven Wilson, le chanteur, guitariste et maître d’oeuvre derrière les chansons de rock progressif relevées de solides mélodies de batterie et de solos de guitare tortueux, réussit l’exploit de maintenir l’auditeur sur le qui-vive du début à la fin de Fear of a Blank Planet. L’album, d’une élégante beauté, est accompagné de textes déprimants mais réalistes sur l’état de notre société individualiste.
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Porcupine Tree
Fear of a Blank Planet
Atlantic/WEA, 2007
