Ce septième disque de Portugal. The Man porte la griffe de son réalisateur Danger Mouse qui, sans transformer les sonorités rock indé psychédéliques du groupe de Portland, les a tout de même mises à sa main. Les basses fréquences sont plus enrobantes, les pistes de guitare et de basse passent souvent dans ce filtre de distorsion légèrement acidulé qu’affectionne Mouse, et le mélange de sons organiques et synthétiques est parfaitement dosé. Pour Portugal. The Man, c’est un pas de plus vers le grand public sans trahir sa personnalité: les rythmes s’entrechoquent, les arrangements ne manquent pas de finesse, et les mélodies sont accessibles, quoique parfois prévisibles. Pas le meilleur groupe avec qui Danger Mouse ait collaboré, mais une évolution réussie pour PTM.
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Portugal. The Man
Evil Friends
Atlantic, 2013