PS I Love You
Meet Me at the Muster Station

On ne songerait pas à croiser les jets graisseux de blues trash de Jon Spencer avec le rock frénétique artsy de Wolf Parade, mais ce tandem sans basse de Kingston, Ontario donne l’impression que le mélange va de soi. Punché, succinct (même pas 30 minutes), misant résolument sur la guitare débraillée de Paul Saulnier (souvent au détriment du chant. avis à ceux qui aiment les mots clairs), ce premier album révèle des compositeurs rock efficaces, sachant fondre riffs, mélodies (élémentaires) et rythmiques dansantes en des hymnes rock édifiants. Tout ici n’est pas d’égale valeur, mais les Breadends, 2012 et CBEZ transcendent la facture minimaliste pour laisser un petit goût de classique. Le 31 octobre au Il Motore.