En 97, avec No Way Out, Sean Combs atteignait des sommets commerciaux et narcissiques qu’on croyait inégalables… Jusqu’à ce qu’on constate, avec l’intro incroyablement pédante de Forever, que son ego ne passe carrément plus dans le lecteur. Musicalement, pas vraiment de renouveau sauf pour quelques beats à saveur sudiste (avec Twista et Bizzy Bone). Le pseudo Messie du hip-hop se révèle, à notre grand dam, aussi omniprésent sur les quatorze plages du disque que dans son livret (dix-neuf photos en seize pages)! Au moins, quand ses quinze minutes seront enfin terminées, sa carrière aura été bien documentée. Forever? Yeah, right…
Guide albums
Puff Daddy
Forever
Bad Boy/BMG, 1999