La présentation du disque nous parlait d’une trame sonore entremêlant trois styles musicaux, d’invités spéciaux, dont un membre des Besnard Lakes, d’un orchestre de 40 musiciens et d’instruments insolites et rares. Mais ce que l’on entend surtout, c’est Ennio Morricone. Le compositeur fétiche de Sergio Leone est partout: dans les ambiances, dans la guitare qui fait tong tong tong, dans les vocalises d’une chanteuse classique… partout. Et trop. Vrai que s’ajoutent ici un brin d’électronique et parfois une dose de post-rock, mais on cherche en vain le Ramachandra Borcar dont la simple mention du nom nous a fait nous précipiter sur le disque. On écoute, et après, par frustration, par envie d’entendre la vraie affaire, on se tape finalement la trame sonore du film Le bon, la brute et le truand.
Guide albums
Ramachandra Borcar
Roche papier ciseaux (B.O.)
Semprini Records , 2013