Six ans après Indestructible (paru en 2000 sous étiquette Hellcat), la formation punk-rock effectue un double retour aux sources. En plus d’avoir repris avec Epitaph, Rancid propose un sain mélange de punk inflammable (East Bay Night, This Place, Damnation), de punk-rock accrocheur (New Orleans, Last One To Die, Dominoes Fall), d’influences ska, reggae et même country (la ballade Civilian Ways), évoquant Life Won’t Wait (1998). Les années passent, et Tim Armstrong sonne toujours aussi juste lorsqu’il décrit le dur retour à la vie normale d’un soldat rentrant d’Irak (Civilian Ways), la beauté stoïque de La Nouvelle-Orléans (New Orleans) après Katrina et la dure réalité de la vie de la classe moyenne.
Guide albums
Rancid
Let the Dominoes Fall
Epitaph, 2009