Si ça continue ainsi, Dreamworks sera officiellement reconnu comme un label de qualité que l’on peut acheter quasi les yeux fermés. Le vieux Randy Newman (avec les réalisateurs Mitchell Froom et Tchad Blake) y trouve un refuge artistique, et nous livre avec Bad Love un album à la hauteur de nos attentes: finement écrit, joliment orchestré, humainement interprété, profondément réfléchi, instantanément abordable. De la chanson américaine de haut calibre. Dommage toutefois de lancer un album aussi péniblement réaliste au début de l’été. Redécouvrira-t-on Bad Love lorsque l’automne arrivera?
Guide albums
Randy Newman
Bad Love
Dreamworks/Universal, 1999