Différente formation (de quatuor à quintette), différent label, mais l’indie pop en forme de soupir rêveur du combo new-jerséyen, lui, n’a pas trop changé depuis le premier album homonyme de 2009, hormis la réalisation un peu plus claire de cette suite. Peut-être pas assez, en fait. Si l’on peut souvent déplorer les abus d’ambition destructeurs des groupes qui en sont à leur deuxième album, Real Estate tombe un peu dans l’excès inverse en optant pour la redite. Aucune chanson ne ressort réellement du lot. Cela dit, le mélange de folk, de britpop et d’effluves psychédéliques de Real Estate est sans pareil et l’exécution est sans faille. Days demeure un album de qualité, mais qu’on écoutera d’abord pour l’atmosphère, pas tant pour la composition.
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Real Estate
Days
Domino, 2011