Rhapsody
Power of the Dragonflame

De tous les termes qu’on pourrait utiliser pour décrire le quatrième album du groupe italien (la conclusion de la saga Emerald Sword), colossal, puissant et étourdissant sont les plus évocateurs. Comme nul autre, Rhapsody parvient à rejoindre même les non-amateurs de power-métal grâce à un style où la démesure est de rigueur. Ce n’est pas pour rien que leur musique est qualifiée de "Hollywood métal". C’est toutefois avec goût que le sextuor, qui compte maintenant le bassiste Patrice Guers et le guitariste Dominique Leurquin dans ses rangs, aligne les morceaux épiques et grandiloquents. Sans parler des riches arrangements, grâce à la contribution d’un ensemble et d’une chorale classiques. C’est comme si le drame dépeint dans Power of the Dragonflame se déroulait devant nous.