Depuis 93 et son album Au Club Soda, on n’avait pas entendu le chanteur abbittibbien en solo. Richard Desjardins revient donc à la charge, et je dois avouer qu’il a tout de même fallu un certain temps avant que je m’y réhabitue. Ce qui fut fait à la quatrième ou cinquième écoute. Depuis, je me délecte de ce Boom Boom où Desjardins est vraiment en solo, s’accompagnant à la guitare acoustique ou au piano. Si Tu m’aimes-tu était un disque d’amour, Boom Boom m’apparaît plus comme le disque du désir, un sentiment omniprésent tout au long de ce disque où Desjardins ne cherche nullement à se réinventer, mais pose simplement, honnêtement et sans prétention, une nouvelle brique à un répertoire déjà riche en émotions. Et, croyez-moi, cette brique ne dépare en rien la beauté de cet édifice.
Guide albums
Richard Desjardins
Boom Boom
Foukinic/BMG, 1998