Rilo Kiley
Under the Blacklight

Fut un temps où ce groupe composé entre autres de deux ex-child actors (la chanteuse Jenny Lewis et le guitariste Blake Sennett) était le chouchou des amateurs d’indie-pop. Ces derniers déchanteront-ils à l’écoute de ce quatrième effort, le premier chez la multinationale Warner? Sur ce disque, le quartette de Los Angeles réitère son amour pour le soft country-rock californien des années 70 (Eagles, Linda Ronstadt, Fleetwood Mac) en y ajoutant une touche de funk, de disco et de pop un peu cheesy du début des années 80. Que doit-on penser? Car hormis les textes un peu sulfureux, qui servent de contre-emploi à la musique très commerciale du groupe, il n’y a franchement rien de bien original sur ce disque. De démarrer l’album avec un clin d’oeil plus qu’évident à My Sweet Lord de George Harrison n’arrange rien. Au final, on se retrouve avec une soupe rétro FM très middle of the road mais tout de même bien foutue pour le genre.