Depuis toujours, Ringo Starr cultive son image de bon gars et de peace & love. Ce côté sixties reste évident sur Liverpool 8, 14e opus du gentil Beatle. La pièce-titre, co-écrite avec l’ex-Eurythmics Dave Stewart, est un retour nostalgique sur son enfance à la fois banale et hors du commun. L’album comporte peu de surprises, si ce n’est Pasodobles, qui visite les guitares latines, et quelques bons textes dont Gone Are the Days et Give it a Try. Mark Hudson, troisième personnage du disque et collaborateur de longue date, a quitté en cours de production, remplacé par Stewart. Cela n’a pas modifié le produit final, de la pop bien sage, bien propre et sans grand intérêt.
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Ringo Starr
Liverpool 8
Capitol/EMI, 2008