Roberto Fonseca
Akokan

Protégé d’Ibrahim Ferrer et des vétérans du Buena Vista Social Club, compagnon de route d’Herbie Hancock et de Carlinhos Brown, le prodige cubain du clavier s’est installé dans les studios de La Havane encore hantés par le spectre de Nat King Cole pour graver ce CD dont le titre signifie «coeur» en langue yoruba. Avec la Cap-Verdienne Mayra Andrade et l’Américain Raul Midón pour invités spéciaux, le pianiste explore un univers sonore envoûtant, parsemé de clins d’oeil à la tradition populaire cubaine, de réminiscences monkiennes, d’échappées exotiques inattendues (Bulgarian). Et ce faisant, il confirme sa place aux côtés d’Omar Sosa, parmi les chefs de file de ce qu’on pourrait qualifier de jazz-monde.