Comparativement au superbe Alone at the Microphone paru en 2001, Little Heart’s Ease exhibe la face country-folk plus conservatrice de Royal City. Moins aventureux, le quatuor de Toronto attaque ce troisième album en force avec la touchante Bring My Father a Gift, typique de l’écriture torturée et parfois biblique d’Aaron Riches. Royal City rappelle encore une fois ses contemporains (Palace, Songs: Ohia) quoique Can’t You découle autant du Velvet Underground que de Bob Dylan. On sent parfois le travail plus exalté de Neil Young (My Body Is Numbered), mais le manque d’audace du compact rattrape les moments forts et nous lance sur une fin en queue de poisson. Loin d’être mauvais, mais décevant, considérant la puissance d’Alone at…
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Royal City
Little Heart's Ease
Three Gut Records/Outside, 2004