Après la touche psychédélique de Chemical City lancé en 2006, Sam Roberts revient à une formule plus directe sur son troisième album. Habile compositeur, le Montréalais profite d’une réalisation béton pour balancer ses guitares électriques à l’avant-scène, moteurs de compositions pop rock juste assez mordantes et mélodiques pour accrocher sans être racoleuses. Car sans se la jouer trop cérébrale, même lors de passages atmosphériques, Sam Roberts donne toutes ses lettres de noblesse au pop rock, vous décrochant un sourire à chaque écoute. Brillant.
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Sam Roberts
Love at the End of the World
Secret Brain/Universal, 2008