Un peu plus et on se croirait dans les années 1980, à l’époque où le thrash-speed-black métal de Slayer, Venom et Destruction enflammait nos oreilles. Le quatuor grec sollicite notre fibre nostalgique avec une telle efficacité qu’à plusieurs reprises en écoutant Die Evil, on a presque envie de crier «Slayer!» en levant le poing en l’air, ce qui n’est pas peu dire. La plus grande différence entre Die Evil, Galloping Blasphemy (2012) et Aeon’s of Satan’s Reign (2013) s’entend au niveau de la production. La voix du chanteur-bassiste Tas Danazoglou est noyée dans un effet de réverbération qui avait peut-être pour but d’amplifier l’influence black métal, sans succès. Écoutez Coffinlust, Diabolical Shudder et Die Evil.
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Satan’s Wrath
Die Evil
Metal Blade Records, 2015