Saule
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Oyez, amateurs de nouvelle scène française, voici un nouveau venu prometteur. Il s’appelle Saule, comme les arbres pleureurs. Il a le goût du rêve, de la contemplation, et le chante dans ses meilleures chansons (Le Baiser; Saule; Si) sur des airs pop-rock ou jazzy: «Je regarde par la fenêtre / Toutes les étoiles à l’envers / Et je me dis que peut-être / Sur l’une d’elles y’a un coin vert» (Tu dors). On pense à Boogaerts ou Kisling, occasionnellement à M et Sanseverino. Ce jeune homme a du charme et compose de très belles ballades. Hélas, les chansons plus humoristiques ou entraînantes n’ont pas le même intérêt. Un disque inégal, donc, mais d’un artiste à suivre.