Scott Weiland
cherche fort son Frank Sinatra intérieur sur ce disque de Noël subtil comme la cuisine de grand-mère, mais sonne malheureusement comme un mononcle qui n’aurait pas attendu la visite pour tomber dans le punch. On descend de ce traîneau où règnent cordes, clochettes et boîtes à rythmes cheapo (des arrangements à numéros) après une Happy Christmas and Many More (la seule compo) bossa-nova et une adaptation reggae particulièrement pénible de Holy Night en se demandant si tout ça est bel et bien arrivé, si l’ex-Stone Temple Pilots n’aurait pas mis de la drogue dans notre grog. À classer dans la catégorie "ouate de phoque" entre l’album de Noël de Noir Silence et celui de Bootsy Collins.