Dans les années 80, Minneapolis avait peut-être les Replacements, Hüsker Dü et Soul Asylum, mais Montréal avait les Nils. Si le groupe n’a jamais atteint la notoriété de ses contemporains, son influence est évidente, comme en témoignent les versions fidèles des treize groupes qui viennent lui rendre hommage. La qualité sonore est plus qu’inégale (étrangement, c’est Rusty, le groupe qui dispose des plus gros moyens, qui sonne le moins bien), et on serait tenté de dire qu’il s’agit d’un disque pour fans seulement. Les autres feraient bien de se procurer l’excellente compil des vrais Nils, Green Fields in Daylight, également sur Mag Wheel Records.
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Scratches and Needles
A Tribute to The Nils
Mag Wheel, 1999