Entre son dernier album et celui-ci, il s’est écoulé douze ans dans la vie de Green Gartside, l’homme derrière Scritti Politti. Pour se distancier du cliché de «l’icône des années 80 qui ressort des boules à mites», il a décidé de se mettre au goût du jour avec un amalgame de rock (qui va même jusqu’au grunge dans Here Comes July), de pop et de hip-hop. Malgré les bonnes intentions, ce disque laisse pourtant une drôle d’impression. En effet, Anomie and Bonhomie s’avère plus maladroit qu’intéressant. À part quelques petites perles (Mystic Handyman), les onze pièces de cet album valsent d’un style à l’autre sans véritable cohérence. De plus, les ballades ressemblent à du mauvais Phil Collins. Déphasé.
Guide albums
Scritti Politti
Anomie and Bonhomie
Virgin, 2000