L’attrait pour l’énergie brute des distorsions de Sebastien Grainger, nous l’avions bien sûr deviné à l’écoute du compact de Death from Above 1979, précédent projet du musicien ontarien. Sur ce premier disque solo, Sebastien révèle essentiellement son potentiel mélodique, alors que les 12 chansons de la galette s’appuient sur des airs pop enjoués à saveur britannique (I Hate My Friends évoque même Pulp). Contrebalancé par une approche rock indé dissonante et par quelque relent disco moderne, le côté accrocheur du musicien pourrait bien lui ouvrir des portes fermées par l’agressivité de DFA 1979. Grainger n’est plus cette brute dompteuse de tambours, mais bien un compositeur intelligent et accessible.
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Sebastien Grainger & The Mountains
Sebastien Grainger & The Mountains
Outside, 2008