Le quatuor brésilien ne s’est jamais gêné pour incorporer des influences musicales variées et inattendues à son thrash métal, ce qui a donné plusieurs albums incontournables, dont Chaos A.D. (1993), Roots (1996) et Roorback (2003). Sur son 14e album, Sepultura continue d’exploiter son vaste registre d’influences pour créer des chansons qui accrochent à la première écoute (I Am the Enemy, Sworn Oath, Silent Violence) et des pièces aux multiples facettes qui s’apprivoisent plus lentement. Le meilleur exemple de cela est l’instrumentale Iceberg Dances avec son mélange de sons tribaux, de flamenco, de claviers et de guitares progressives. Machine Messiah est un album dense, varié et inspiré.