Après avoir flirté avec l’électro sur Imperfect Harmonies (2010), le volubile chanteur renoue avec ses influences rock, punk et l’intensité métallique des albums de System of a Down, comme il l’avait fait sur Elect the Dead (2007), sa première incursion solo. Si on était le moindrement cynique, on dirait que Harakiri est constitué de chansons écrites pour l’album Elect the Dead d’une part (Cornucopia, Deafening Silence, Forget Me Not, Occupied Tears) et pour SOAD de l’autre (Figure It Out, Butterfly, Ching Chime et Harakiri). Si Serj Tankian voulait se distancier du groupe qui l’a fait connaître, c’est raté. À défaut de posséder un fil conducteur, Harakiri contient quelques bons morceaux.
Guide albums
Serj Tankian
Harakiri
Reprise Records/Serjical Strike, 2012