Shana Morrison
7 Wishes

Lorsque apparaissent les Jakob Dylan, Adam Cohen et autres Sean Lennon de la terre revient l’éternelle question: est-ce par intercession divine ou parentale? Si Shana Morrison n’y échappe pas, elle a du moins tenté de varier ses influences. C’est à la fois la force et la faiblesse de l’album; une grande (trop grande) dispersion de styles qui la mènent dans toutes les directions. On retrouve bien un peu de Van Morrison sur 7 Wishes (Sometimes We Cry, Song for the Broken), mais si peu. Le reste s’éparpille du soul à la Dr. John (Naked in the Jungle) au pop rock à la Alanis (I Spy) ou Etheridge (Mother). Un beau gaspillage.