Sharon Jones a tout pour faire résonner ses chansons funk-soul au-delà des cercles d’initiés, pour effectuer son crossover. Elle compte sur une voix puissante, sur un des meilleurs groupes du genre, toutes époques confondues (les inspirés Dap-Kings), et jouit de la crédibilité grandissante de l’étiquette Daptone, le Motown des années 2000. Or, malgré trois bons disques, l’Américaine n’arrive toujours pas à s’imposer au point de prendre le relais d’une Amy Winehouse en perdition. À l’écoute de ce quatrième compact, on comprend que Sharon n’a toujours pas accouché de la bombe pop capable de percer la culture de masse. En attendant, Jones demeure un filon d’or que se partagent les initiés. À vous d’entrer dans la danse.
30 % de cuivres tonitruants
30 % de groove
20 % de guitares traitées à l’ancienne
10 % d’orgues syncopés
10 % d’arrangements de violons
