«I’m a loser at love», clame-t-elle sur son troisième album, mais en tant qu’auteure-compositrice, pas de doute, Sheryl Crow égale bien Petty et parfois même Costello. C’est le deuxième album qu’elle réalise et, sur celui-ci, on retrouve Mississippi, une chanson que Dylan devait inclure sur Time Out of Mind. The Globe Sessions est un smorgasbord de guitares, de cordes et de cuivres. C’est le compact le plus rollingstonien et aussi le plus introspectif de la chanteuse, puisqu’elle y aborde pour la première fois de sa vie ses problèmes amoureux. Je le trouve moins envoûtant que le précédent, Sheryl Crow (1996), mais il vaut bien votre attention.
Guide albums
Sheryl Crow
The Globe Sessions
A&M/Polygram, 1998