Sin
Kissing

Devenue duo quand Richard Dorfmeister est parti pour s’associer à Peter Kruder, la formation Sin nous plonge avec ce deuxième album dans l’atmosphère caractéristique de la scène électronique viennoise, en plaçant cependant le chant au premier plan. D’ailleurs, l’atout le plus attrayant de ce disque (n’offrant rien de très nouveau sur le plan musical) réside dans la voix malléable de Mona Moore. Son timbre sensuel se prête bien aux arrangements sombres et aux mélodies alanguies d’Andy Orel. Le tandem joue d’audace en revisitant de sa facture trip-hop aux inflexions dub des titres de Placebo (The Crawl) et du Velvet Underground (Venus in Furs).