Skrillex
débarque avec un quatrième E.P., prémisse de son album Voltage bientôt offert. Chouchou chez les dubsteppers, il crache sept titres chargés à bloc – et assaisonnés de featurings et de samples dont un avec Jim Morrison – qui laissent peu de répit à l’auditeur. Bangarang est totalement au goût du jour, c’est-à-dire probablement dépassé dans trois mois; un assaut sonore hachuré et saccadé efficace le volume au max, mais dont on se lasse rapidement si on arrive même à s’y intéresser. Car malgré toutes ses prouesses, Skrillex manque cruellement de groove. On a l’impression que le jeune Californien est bien plus préoccupé de sonner comme il se doit plutôt que de pondre de vraies bombes qui t’accrochent et t’arrachent la tête.