Encore un grand coup de la joyeuse bande de ProgQuébec, qui lance simultanément les deux disques de Sloche, que l’on n’espérait plus: J’un oeil (1975) et Stadaconé (1976). Je garde une préférence pour le premier, mais les deux valent amplement le détour. Le quintette y distillait un très beau mélange de rock et de jazz assaisonné d’inspirations classiques et d’une utilisation très originale de la voix (superbes C’pas fin du monde ou Algébrique). C’est un véritable plaisir que d’entendre les claviéristes Réjean Yacola et Martin Murray, le guitariste Caroll Bérard, le très présent bassiste Pierre Hébert et les batteurs Gilles Chiasson ou André Roberge (sur Stadaconé). Un autre bel ajout au catalogue de l’étiquette, mémoire vive des musiques d’ici.
Guide albums
Sloche
J'un oeil
ProgQuébec/Dep, 2009