Toujours accro de l’esthétique musicale des années 1960 (on a d’ailleurs droit à la reprise de I’m a Believer des Monkeys), Smashmouth élargit cette fois sa palette d’influences au disco, au funk, au punk ensoleillé et même à la pop des années 80 sur ce troisième album, privilégiant toujours une approche mélodique et des refrains accrocheurs. Le hic, c’est qu’en ratissant aussi large, la formation américaine de la côte ouest, dont l’identité musicale était déjà fragile, cumule les clichés et évacue toute originalité. Même la voix solide et typique de Steve Harwell ne suffit pas à unir cette hétéroclite collection de chansons sympathiques, enjouées, mais creuses. Dommage, car il y a chez ce quatuor un talent certain.
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Smashmouth
Smashmouth
Interscope/Universal, 2001
